La catégorie « Dakar Classic » a attiré pour sa création 24 véhicules antérieurs aux années 2000, dont les pilotes ont pu retrouver sur les pistes saoudiennes les sensations des pionniers du rallye raid. Les images d’une Coccinelle VW, d’une Peugeot 504, d’une Porsche 911 ou des buggys Sunhill ont aussi crevé l’écran, chez les téléspectateurs comme sur les réseaux sociaux. Le « Classic » peut voir dans le futur.
Année 1 : quand les anciennes jouent les starlettes…
De Bisha à AlUla en passant par Neom ou Ha’il, les bivouacs du Dakar 2021 ont aussi vibré au rythme des arrivées des pilotes du « Classic ». Même sans spectateurs ni invités, les véhicules de la première époque du Dakar attirent l’œil des curieux et leurs pilotes savent en parler avec passion. Star des selfies et des réseaux sociaux, la Porsche 911 pilotée par Amy Lerner a peut-être remporté la course de popularité, mais elle a bien été devancée sur le classement officiel de la régularité par le buggy Sunhill de Marc Douton, dont le design a lui aussi conquis les amateurs de belles voitures.
L’avenir en « Classic »
L’engouement suscité par la réapparition en « grand écran » des véhicules d’un autre siècle donne des idées et des ailes à de nombreux spécialistes des véhicules historiques, qui se préparent maintenant dans leurs ateliers pour relancer sur les pistes du Dakar des 4x4 ayant roulé sur des terrains plus confidentiels ces dernières années. Avec un peloton du « Classic » qui pourrait doubler de volume et accueillir quelques bijoux à fort potentiel sentimental, la catégorie connaîtra également quelques ajustements réglementaires. La régularité ne sera plus l’unique critère d’évaluation. Sur des portions représentant environ 20 % du parcours, seule la navigation sera jugée : pas de chrono, et chaque kilomètre parcouru en trop coûtera des points.